Agriculture

Histoire de parler d'autre chose que l'OPA :

https://www.franceinter.fr/emissions/l-esprit-d-initiative/l-esprit-d-initiative-30-novembre-2018?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0j-4DUyhPNXOV04sWF71ZbeGMn3LXdo_92M3eq9KX_Rhfx1QJS5LpCrm8#Echobox=1543565152

(Parrot a 23% de Biocarbon engineering)

Fin de parcours aujourd'hui pour Airinov, qui a brillé trop tôt.
On savait bien que les agriculteurs n'adhéraient pas suffisamment, soi-disant faute de matériel d'épandage modulable (à son tour attribuable aux cours faibles des produits cultivés), mais cela me semble tout de même dommage. Il y avait, je pense, plein de choses à faire dans ce domaine : entre les gains de rendement, les bienfaits environnementaux d'un usage phytosanitaire optimisé et la détection précoce de maladies, j'avais bon espoir. Un peu triste, du coup !

Merci M535...le veilleur ne s'endort pas ;-)

"Le parti se renforce en s'épurant" disait Lassalle.
"Les plus désespérés sont les chants les plus beaux" disait Musset.

On n'y trouve son compte dans les deux cas. Je vais finir par jouer correctement le Blues, sur mon diato ;-(

Je suis embarrassé.

D’une part, tout ce que fait Parrot depuis quelques temps me convient, d’un point de vue industriel, globalement, dans le sens qu’ils concentrent leurs efforts sur une gamme ramassé de produits, qu’ils réduisent la voilure et qu’ils commencent à donner un peu de cohérence au tout; par exemple, qu’ils sont une entreprise technologique et non de service. En bref, qu’ils ne lâchent pas l’affaire et corrigent, petit à petit...

D’autre part, je ne peux oublié la terrible mise en garde de Moneta, qui connait bien le dossier: « Cela (Parrot) nous a enseigné qu’il ne faut pas investir dans des entreprises qui souffrent d’une mauvaise gouvernance ». Ces derniers n’ont pu être aussi contempteurs abrupts, dans ce monde feutré des investisseurs, sans assentiments tacites de nombre d’observateurs et d’analystes du marché.

La confiance, s’il est imaginable qu’elle puisse venir, reviendrait avec la venue d’un nouveau dirigeant, quand bien même le duo actuel resterait. Mais comme HS est désormais maître en sa demeure, et que sa timidité feinte n’est qu’orgueil camouflé, j’en doute. Qu’il mette l’intelligence d’une situation au-dessus de sa névrose, c’est peut-être beaucoup trop espérer. Ce serait pourtant çà le talent. Même Steve Jobs a compris çà, se souvenant de sa catastrophe mégalomaniaque de 1986, en mettant rapidement Tim Cook en avant, après son retour chez Apple.

chers tous, c est toujours un plaisir de vous lire, et je vous rejoins pleinement sur votre vision de HS...

Je reviens juste sur la fin d Airinov, à tres court terme, ne serais ce pas un moyen de faire rentrer du cash pour Parrot en cédant les technologies et modeles d Airinov ? Certains acteurs sur le marché américain qui lui existe pourraient etre intéressés par quelques brevets et retours d expérience ? (ou au contraire tout venait de Sensifly ? le ne suis pas du tout technique sur le dossier)

Vos avis éclairés m intéresse! bonne journée

Indépendamment du "qui fait quoi ?" chez Parrot (donc la structure interne, inadapté à toute agression externe), il reste qu’être une startup pendant près de dix ans pose un problème existentiel, de raison d’être, de toute manière.
Le plus grave serait que Airinov se soit dépensé sans compter, en étant au four et au moulin, pour préparer le terrain agricole pour que DJI ou autres l’occupe à un certain niveau de maturation du marché. Ceux-ci se seraient concentrés, qui sur le four (le service), qui sur le moulin (la technologie), avec, du coup, lorsque le marché se libèrera, un avantage concurrentiel en final dans les deux domaines, Parrot se retrouvant Gros-Jean comme devant, avec la médaille en chocolat du « premier défricheur ».
Car, n’en doutons pas, le drone a de l’avenir dans le domaine agricole.

Warren Buffett :  "la chose la plus importante à faire si vous vous trouvez dans un trou est d'arrêter de creuser."

Salut - ça fait bien plaisir de vous lire ! (Je me sens moins vieux fou^^)

Concernant l'arrêt d'Airinov, je devine que l'explication se trouve justement dans la citation de Buffett ci-dessus : la filiale étant source de pertes d'exploitation récurrentes, il convenait de les juguler. J'ose espérer qu'une partie du savoir-faire reste capitalisé au sein du groupe en attendant une maturation du marché de l'agriculture de précision, elle-même tributaire de celui de l'agriculture plus généralement, puisque déterminant dans la capacité d'investissement des exploitants.

(Donc pour répondre de manère oblique à Joseph : sans forcément faire rentrer du cash, stopper Airinov permet de ne plus en sortir (je n'ai plus le chiffre en tête mais j'ai le vague souvenir qu'on parle de 2M€ par an)

A bientôt pour de nouvelles aventures :-)

—> DJI et Parrot ne jouent pas sur le même terrain…ben, voyons !

Evidemment, çà pourrait ne pas marcher...s'il y a de mauvaises conditions météorologique pour le colza.

—> un client satisfait fait part de sa satisfaction à une personne. Un client insatisfait en parle à dix.